Stromba HUBEI – 10 mg/tab. (50 tab.)

Description

Histoire du médicament

Le stanozolol a été créé en 1962 dans les entrailles des laboratoires britanniques Winthrope. Dérivé de la dihydrotestostérone (DHT), le stanozolol présente une structure très différente de celle de son “parent” et de presque tous les autres stéroïdes anabolisants: c’est le seul “anabolisant” dont la molécule est constituée de cinq anneaux benzéniques au lieu de quatre. Cette particularité de la structure de la molécule de stanozolol est à l’origine de certaines caractéristiques originales de ce médicament : tout d’abord, il n’est pas du tout aromatisé; ensuite, il possède une activité antiprogestagène prononcée. Et une autre caractéristique intéressante, inhérente, cependant, principalement à la forme orale du stanozolol, dont nous parlerons un peu plus loin.

En raison des mêmes particularités de la structure de la molécule de stanozolol, les métabolites de ce stéroïde n’ont pas pu être détectés pendant longtemps. En outre, on pensait qu’une telle détection était impossible, même en théorie, ce qui a fait du stanozolol la base de l’entraînement des meilleurs athlètes d’athlétisme des années 80 du siècle dernier – le médicament permettait d’augmenter fortement la force sans prise de poids supplémentaire. L’idylle a pris fin en 1988, lorsque, aux Jeux olympiques de Séoul, l’excellent sprinter canadien Ben Johnson a été privé de la médaille d’or et du droit d’être qualifié de détenteur du record du monde. Le coupable de ce scandale peut être considéré comme feu le professeur Berndžich Hundela, directeur du laboratoire antidopage de Prague. C’est lui qui, au milieu des années 1980, a mis au point la méthodologie de détection du stanozolol.

(Pour être honnête, selon le médecin de l’équipe nationale canadienne d’athlétisme, juste avant les Jeux olympiques de 1988, Ben Johnson n’a pas pris de stanozolol et a opté pour le furazabol, qui ne figurait pas sur la liste des substances interdites à l’époque. Mais les métabolites du furazabol sont très similaires à ceux du stanozolol, ce qui a conduit à la conclusion erronée que le sprinter avait utilisé du stanozolol).

Cette technique a été améliorée et, aujourd’hui, le stanozolol peut être considéré comme l’un des stéroïdes anabolisants les plus faciles à détecter. De nombreux athlètes ont été pris en flagrant délit d’utilisation de stanozolol: la Russe Ivanova (marche athlétique, 1997), l’Ukrainien Vita Pavlysh (lancer du poids, 1999 et 2004), la star de la boxe professionnelle Fernando Vargas et bien d’autres encore. Lors de l’Arnold Classic de 1991, le vainqueur du tournoi, Sean Ray, et Nimrod King ont été disqualifiés à cause du stanozolol – le seul cas dans l’histoire du bodybuilding professionnel.